Toujours plus de participants et de projets

Biodiversité et agriculture : le Club AGATA continue de grandir

       En février 2018, Noé lançait le Club AGATA en partenariat avec CDC Biodiversité, filiale de la Caisse des dépôts. Ce groupe de travail et de réflexion, qui a donc fêté son troisième anniversaire il y a quelques semaines, continue de se développer. 
En attendant que le contexte sanitaire permette le retour des rencontres présentielles, 
les groupes de travaillent se déroulent en visio, et accueillent de plus en plus de participants.
25 mai 2021
La septième session plénière du Club, organisée le 30 avril dernier, atteste d’une dynamique qui ne se dément pas. Pour cette session visio, les sept adhérents du Club, acteurs des filières agroalimentaires aux profils variés, n’étaient pas les seuls représentés. Plus d’une quarantaine de participants se sont connectés : scientifiques, experts techniques, représentants d’instances politiques, mais aussi acteurs de terrain, notamment des coopératives et négoces agricoles mobilisés par les adhérents.

Indicateurs de biodiversité agricole : la boîte à outils s’étoffe

Si le réseau du Club AGATA gagne du terrain, c’est avant tout en raison de l’avancée des chantiers de fond qui sont menés. Les 14 indicateurs de biodiversité destinés aux acteurs des filières agroalimentaires souhaitant des outils pour monitorer leurs démarches environnementales, sont au centre du dispositif. Les fiches synthétiques présentant ces 14 indicateurs ont été présentées aux participants. « Il s’agit à la fois d’outils très techniques, destinés à servir de notice d’utilisation, mais aussi des supports de communication », précise Pauline Lavoisy, chargée de mission biodiversité agricole chez Noé« Grâce à ces fiches, nous pourrons plus facilement donner de la visibilité à ces indicateurs. »

D’autres outils sont en cours de conception, dans l’optique de faciliter la prise en main des indicateurs. Par exemple, un annuaire des naturalistes, répertoriés par expertise et par région. 

« Certains indicateurs nécessitent des compétences naturalistes, pas forcément intégrées à ce jour dans les filières agroalimentaires, rappelle Pauline Lavoisy. Cet annuaire doit permettre à ces filières de trouver des partenaires, ou des prestataires pour appliquer ces indicateurs. » 

Cette session a aussi été l’occasion de présenter les projets lancés en 2021 par des adhérents d’AGATA appliquant plusieurs, ou tous les indicateurs : AGPB, Agromousquetaires et Barilla.

Attentes des consommateurs et comptabilité environnementale

D’autres thématiques ont été abordées lors du groupe de travail du 30 avril. La valorisation économique des démarches de préservation de la biodiversité dans les filières agricoles a aussi été abordée à travers deux spectres différents. D’une part, à travers la perception que les consommateurs peuvent avoir des enjeux « biodiversité » liés à leur alimentation : Noé publiera prochainement les premiers enseignements d’un état des lieux des messages de sensibilisation et communication déjà émis en la matière, par différents média (ONG, associations de consommateurs, vulgarisation scientifiques, marques alimentaires…).

D’autre part, une présentation des concepts de la comptabilité environnementale a été proposée par deux doctorants à l’université de Paris Dauphine, Clément Boyer et Louis Dumeaux. Un moyen d’intégrer le capital « environnement » des filières de production agricoles aux côtés du capital financier, pour mieux prendre en compte les impacts de cette production mais aussi mieux valoriser les agriculteurs dont les pratiques limitent justement les conséquences pour la biodiversité essentielle à la pérennité des productions agricoles.

Prochain rendez-vous ? 

Notre webinaire « Comment faciliter le virage biodiversité dans les filières agro-alimentaires », organisé le 1er juillet 2021 à 14h. Destiné avant tout aux professionnels, il n’en est pas moins ouvert à tous, et les inscriptions sont ouvertes.
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