Notre premier objectif : sauvegarder la biodiversité
La première mission de Noé à l'international est de sauvegarder la biodiversité. Mais, sans l'appui et la participation des populations locales, la tâche pourtant déjà très ambitieuse nous semble impossible. Au Ghana, comme dans beaucoup de zones où la biodiversité doit être conservée, les agriculteurs peuvent être des partenaires de premier plan en adaptant des pratiques respectueuses de l'environnement. Premiers témoins des changements, notre mission a pour objectif de leur faire prendre conscience de l'urgence de la situation écologique mais aussi des avantages que l'agriculture biologique peut leur procurer.
En effet, les changements climatiques ont fait émerger de nouveaux challenges pour la culture comme la réduction des pluies et l'augmentation des températures. L’agriculture biologique propose des pratiques élémentaires en réponse à ces défis comme l’utilisation d’intrants biologiques comme le composte mais aussi la plantation d’arbres d’ombrage qui favorisent la séquestration de carbone. Un écosystème favorable à la pousse des cacaoyers peut de ce fait être maintenu et la production de cacao peut prospérer.
la méthode ? construire ensemble l'avenir
Noé s’applique à développer des opportunités, comme la transition à l’agriculture biologique, pour que les producteurs augmentent et diversifient leur revenus, mais également pour mettre en place des accords de conservation entre les entreprises privées et les structure de gouvernance communautaire.
Dans le cadre du programme ECONOBIO, la collaboration avec les communautés est régie par une convention qui prévoit entre autre les points suivants :
- Le renforcement de l'implication des communautés locales dans la protection des ressources naturelles
- La collaboration avec les institutions dans la lutte contre toutes formes d’exploitation illégales des ressources du territoire
- Le soutien technique et matériel dans la mise en place des projets notamment via la formation
- L'amélioration du quotidien via un modèle économique viable écologiquement et socialement en incluant notamment les jeunes et les femmes dans les prises de décisions.
Une étude pour renforcer notre argumentaire
Après 2 ans de production certifiée bio soit 5 ans après le début des changements de pratiques, évaluer l’impact réel de ce changement de pratiques était essentiel pour prouver que l’arrêt des produits phytosanitaires chimiques affecte positivement l'écosystème et profite au maintien de la biodiversité.
L’étude compare 100 fermes cacaoyères du paysage d'Ankasa-Tano, dont la moitié applique encore les principes de l'agriculture conventionnelle et l'autre moitié passées à l'agriculture biologique. Sur quoi porte-t'elle ? l'étude est articulée en 3 volets : les relevés sur les niveaux de biodiversité, les relevés de la qualité des sols ainsi qu'un questionnaire des agriculteurs. Vous voulez en savoir plus ? Le livret de synthèse de l'étude est disponible ci-dessous.
