"Quand on protège la biodiversité, elle nous le rend"
© Claude Thouvenin / Biosphoto
Dès son plus jeune âge, l'amour de la nature amène Arnaud Greth à une formation de vétérinaire qu’il suit à l’Ecole Nationale Vétérinaire de Nantes (1986). Soigner les animaux ne lui suffit pas, Arnaud Greth veut les comprendre et fait ensuite un D.E.A. d'Ecologie Animale à l'École Normale Supérieure (1988).
Lors de ses études, il développe sa passion, la protection de la nature : création du centre de soins pour les animaux sauvages de l'École Nationale Vétérinaire de Nantes, projet de protection de l’ibis rouge en Guyane française et du phoque moine en Turquie avec l'association Ardéa (association pour la recherche et le développement de l'écologie animale). Remarqué, Arnaud Greth gagne le prix de la Fondation de la Vocation et de la Fondation Nature & Patrimoine Ford France.
Fin 1988, Arnaud Greth part en Arabie Saoudite au National Wildlife Research Center à Taïf, où il travaille durant 5 ans en tant que volontaire du service national comme vétérinaire pour la sauvegarde et la réintroduction des gazelles et des oryx d’Arabie. Il mène au sein de ce centre divers programmes scientifiques (Arnaud Greth est l’auteur d’une quarantaine de publications dont la liste est téléchargeable ci-dessous) jusqu’en début 1993.
Début 1993, il rejoint alors le WWF, célèbre organisation de conservation de la nature, d'abord comme Responsable du programme de conservation du cheval de Przewalski dans les Cévennes, puis comme Chef de projet pour la protection d'un parc national au Gabon (à Gamba), paradis des éléphants et de la grande faune africaine.
En 1995, Arnaud Greth revient en France comme Adjoint au Directeur Scientifique du WWF France. En octobre 1996, il est nommé Directeur des programmes et dirige l’équipe Conservation du WWF France.
Après avoir fortement augmenté les activités de conservation, son cheminement professionnel l’amène à réfléchir à une nouvelle structure. C'est ainsi qu'il décide de retrouver sa première passion, la sauvegarde de la biodiversité, et qu'il créé en 2001 l'association Noé qu’il préside encore aujourd’hui.