Les 7, 8 et 9 août découvrez le monde du cosmos lors des soirées étoilées organisées par l’Association Française de l’Astronomie. Tous les ans, des animations sont organisées partout en France, sur toute la période du mois d’août.
Parties intégrantes de nos patrimoines culturel et scientifique, les étoiles disposent de fonctions bien moins connues, qui orientent et régulent la biodiversité nocturne. La nuit des étoiles est une excellente occasion d’en apprendre plus pour prendre conscience qu’en ces journées de l’astronomie, nous sommes loin d’être seuls à avoir les yeux rivés au ciel.
Chez certains insectes, comme par exemple le scarabée bousier, c’est la Voie Lactée qui permet aux individus de s’orienter pour toujours suivre le chemin le plus direct.
Certains mammifères marins se repèrent grâce à l’étoile polaire, une étoile fixe qui ne bouge presque pas au cours de l’année et qui permet ainsi de calculer un angle qu’ils gardent constant pour maintenir le cap.
Et les exemples sont innombrables : ce sont 65% des vertébrés et 28% des invertébrés qui sont au moins partiellement nocturnes et de nombreux taxons (oiseaux, amphibiens, poissons, mammifères…) utilisent les étoiles pour se déplacer et retrouver les sites de migration ou de reproduction. Ils s’orientent aussi grâce à la lune et au soleil, et parfois d’autres moyens comme le magnétisme ou des repères visuels, sonores ou olfactifs, à une échelle plus locale.
-Chez des espèces d‘amphibiens ou d’oiseaux, les chants d’appels pour la reproduction dépendent du jour ou de la nuit. Chez les végétaux c’est le processus de germination qui dépend de l’exposition des graines à la lumière ou à l’obscurité. D’autres espèces comme les vers-luisants utilisent la lumière comme moyen de communication ce qui est impossible en milieu éclairé artificiellement.
- Les habitudes de chasse des espèces nocturnes peuvent aussi être perturbées par la lumière artificielle, car les proies se sentent plus vulnérables et sortent moins, ou les espèces ayant besoin d’obscurité ne sont plus en mesure de chasser.
- La pression lumineuse exercée sur les insectes nocturnes met également en péril les bénéfices des services écologiques tels que la pollinisation qui a également lieu la nuit.
Pourtant, la pollution lumineuse ne cesse d’augmenter partout dans le monde, d’environ 6% par an. En Europe, c’est 60% de la population qui ne peut plus distinguer la Voie Lactée.
La lumière artificielle, bien qu’indispensable aux activités humaines, peut cependant être limitée par des gestes simples, notamment en évitant d’émettre de la lumière directement vers le ciel.
Depuis 2011, le programme Nuits de Noé œuvre pour une meilleure prise en compte de la biodiversité nocturne et accompagne les acteurs du territoire vers une sobriété lumineuse afin de recréer des habitats favorables à la biodiversité nocturne.
Toutes les infos sur la Nuit des étoiles : https://www.afastronomie.fr/les-nuits-des-etoiles
Références :
https://www.sciencesetavenir.fr/animaux/les-animaux-nocturnes-se-reperent-ils-aux-etoiles_115311
http://www.trameverteetbleue.fr/sites/default/files/references_bibliographiques/amph_vf_2019_dvt_0.pdf
https://www.migraction.net/index.php?m_id=22006&item=6
Parties intégrantes de nos patrimoines culturel et scientifique, les étoiles disposent de fonctions bien moins connues, qui orientent et régulent la biodiversité nocturne. La nuit des étoiles est une excellente occasion d’en apprendre plus pour prendre conscience qu’en ces journées de l’astronomie, nous sommes loin d’être seuls à avoir les yeux rivés au ciel.
Une boussole indispensable pour la faune nocturne
C’est le cas par exemple pour de nombreux oiseaux qui migrent de nuit et qui s’orientent grâce aux étoiles, en observant l’orientation du ciel. La position des étoiles leur permet de connaître la direction à suivre entre le sud et le NordChez certains insectes, comme par exemple le scarabée bousier, c’est la Voie Lactée qui permet aux individus de s’orienter pour toujours suivre le chemin le plus direct.
Certains mammifères marins se repèrent grâce à l’étoile polaire, une étoile fixe qui ne bouge presque pas au cours de l’année et qui permet ainsi de calculer un angle qu’ils gardent constant pour maintenir le cap.
Et les exemples sont innombrables : ce sont 65% des vertébrés et 28% des invertébrés qui sont au moins partiellement nocturnes et de nombreux taxons (oiseaux, amphibiens, poissons, mammifères…) utilisent les étoiles pour se déplacer et retrouver les sites de migration ou de reproduction. Ils s’orientent aussi grâce à la lune et au soleil, et parfois d’autres moyens comme le magnétisme ou des repères visuels, sonores ou olfactifs, à une échelle plus locale.
L’obscurité, fragile garante de l’équilibre de nombreux écosystèmes
Ce qui constitue pour nous le cadre idéal pour l’observation des étoiles (une nuit noire, sans pollution lumineuse) est également un facteur essentiel pour l’équilibre de nombreux écosystèmes. La nuit assure en effet la viabilité de nombreuses fonctions vitales pour la biodiversité nocturne, parmi lesquelles l’alimentation et la reproduction.-Chez des espèces d‘amphibiens ou d’oiseaux, les chants d’appels pour la reproduction dépendent du jour ou de la nuit. Chez les végétaux c’est le processus de germination qui dépend de l’exposition des graines à la lumière ou à l’obscurité. D’autres espèces comme les vers-luisants utilisent la lumière comme moyen de communication ce qui est impossible en milieu éclairé artificiellement.
- Les habitudes de chasse des espèces nocturnes peuvent aussi être perturbées par la lumière artificielle, car les proies se sentent plus vulnérables et sortent moins, ou les espèces ayant besoin d’obscurité ne sont plus en mesure de chasser.
- La pression lumineuse exercée sur les insectes nocturnes met également en péril les bénéfices des services écologiques tels que la pollinisation qui a également lieu la nuit.
En France, 95% des espèces de papillons sont nocturnes et contribuent activement à la pollinisation des fleurs.
L’éclairage nocturne, un facteur de pression environnementale trop peu connu
Lorsque les conditions sont défavorables à l’observation des étoiles, cela peut influencer négativement les mécanismes de déplacements de ces espèces. Les halos lumineux émis au-dessus des villes à cause de la lumière artificielle nocturne perturbent ainsi les repères de nombreuses espèces.Pourtant, la pollution lumineuse ne cesse d’augmenter partout dans le monde, d’environ 6% par an. En Europe, c’est 60% de la population qui ne peut plus distinguer la Voie Lactée.
La lumière artificielle, bien qu’indispensable aux activités humaines, peut cependant être limitée par des gestes simples, notamment en évitant d’émettre de la lumière directement vers le ciel.
Depuis 2011, le programme Nuits de Noé œuvre pour une meilleure prise en compte de la biodiversité nocturne et accompagne les acteurs du territoire vers une sobriété lumineuse afin de recréer des habitats favorables à la biodiversité nocturne.
Toutes les infos sur la Nuit des étoiles : https://www.afastronomie.fr/les-nuits-des-etoiles
Références :
https://www.sciencesetavenir.fr/animaux/les-animaux-nocturnes-se-reperent-ils-aux-etoiles_115311
http://www.trameverteetbleue.fr/sites/default/files/references_bibliographiques/amph_vf_2019_dvt_0.pdf
https://www.migraction.net/index.php?m_id=22006&item=6