Noé a réuni un groupe diversifié de participants dont des représentants d'institutions gouvernementales, d'ONG internationales et locales, d'entreprises privées, d'universités, de structures de gestion des ressources communautaires, ainsi que des bailleurs et des partenaires techniques.
La conférence, conçue comme une plateforme de partage d'expériences, d'idées et de bonnes pratiques, a permis de confronter des témoignages et points de vue issus de divers paysages et pays, où la gestion des biens communs implique un système de gouvernance communautaire complexe et efficace.
« L'effort de rassembler des personnes de différents horizons pour défendre le modèle des CREMA était nouveau et très impressionnant. Pour moi qui suis universitaire, cela m'a permis d'ajouter de la documentation à ma bibliothèque et d'étoffer mes notes de cours afin de les rendre plus applicables aux questions de durabilité des CREMA. J'aimerais que davantage d'événements de ce type soient organisés, non seulement pour les praticiens, mais aussi pour les groupes d'étudiants. »
Mac Elikem Nutsuakor, maître de conférence à Kwame Nkruma University of Science and Technologies.
L'événement a été à la fois instructif et engageant, avec des débats interactifs et un "café-débat" enrichis par cette diversité de perspectives. En effet, grâce aux discussions avec des représentants de CREMA, d'ONG et d'entreprises privées ghanéennes, du Northern Rangeland Trust kenyan, de la Fundacion Natura bolivienne et d'un expert américain en gestion des paysages, les participants ont pu mieux comprendre les principes et le cadre juridique de la gestion communautaire des ressources naturelles au Ghana, ainsi que la manière dont les CREMA peuvent constituer un outil de gouvernance efficace sur la base d'exemples illustrés dans d'autres pays.
La conférence s'est conclue par une bonne expérience d'apprentissage et c'était l'une des premières fois que certaines des parties prenantes pouvaient interagir directement sur ces sujets, partager leurs points de vue et convenir de coopérer davantage à l'avenir pour le développement de leur paysage.
« En tant que secteur privé, il était intéressant d'avoir un aperçu de l'impact des structures de gestion communautaires des ressources naturelles (CREMA) et de la manière dont la prime de conservation que nous payons aide à les soutenir. Les objectifs sous-jacents à la protection de la biodiversité, du sol, de l'environnement, des enjeux sociaux, ne peuvent être atteints que si les CREMA sont économiquement durables. Elles ont besoin de l'aide du secteur privé, comme nous, pour pouvoir se développer. Il ne s'agit pas seulement de ce que nous gagnons maintenant en tant que secteur privé, mais d'assurer la durabilité de notre activité et nous avons besoin des CREMA pour cela. » Marc Amessi, Koster Keunen West Africa.