Le 4 novembre dernier, les membres de l’UICN ont adopté 109 recommandations pour répondre aux enjeux de biodiversité et qui seront portées lors de la prochaine Convention sur la Diversité Biologique (COP15 Biodiversité) en 2021 à Kunming (Chine). Parmi les recommandations retenues, la demande de « généralisation des pratiques et techniques alternatives à l’utilisation des pesticides de synthèse », portée par l’association Noé.
L’usage de produits phytosanitaires de synthèse, notamment en agriculture, est reconnu comme l’une des causes principales du déclin de la biodiversité au niveau mondial. En Europe, de nombreux rapports ont pointé la responsabilité prépondérante des pesticides dans le déclin des insectes pollinisateurs, ou encore des vers de terre. Ainsi, cette recommandation incite à l’adoption massive de pratiques issues de l’agro-écologie et de l’agriculture biologique, ainsi qu’à un arrêt définitif d’utilisation de ces produits phytosanitaires dans la gestion des espaces verts publics et privés.
En lien avec nos actions de terrain Jardins de Noé et Fermes de Noé, nous avons porté cette proposition, avec le Sénateur écologiste Joël Labbé et la commission droit et politiques environnementales du Comité français de l’UICN, qui a donc été adoptée par les membres de l’UICN (États, agences gouvernementales, ONG, organisations de peuples autochtones). Cela représente une avancée majeure vers notre objectif de moratoire international sur l’usage des pesticides de synthèse.
En France, alors que la dérogation d’usage des néonicotinoïdes, dont l’effet néfaste sur les pollinisateurs est avéré, a été votée pour la filière betterave, l’adoption de cette recommandation rappelle la nécessité d’une prise de conscience immédiate sur les dangers, pour la santé et la biodiversité, liés à l’utilisation des pesticides de synthèse. « Il est absolument indispensable que nos élus prennent la mesure de leurs actes, il faut interdire les pesticides de synthèse sur les lieux de vie et mettre en place des mesures contraignantes pour accélérer significativement la transition agro-écologique », martèle Valérie Collin, Secrétaire Générale de Noé.
Pour Joël Labbé, sénateur du Morbihan, cette motion doit envoyer un signal fort, en France et à l’international pour la sortie de ces molécules dangereuses pour la santé et l’environnement.
La loi sur l’interdiction de traiter les zones non-agricoles à l’aide de ces produits, dont le sénateur Joël Labbé est à l’origine, doit être élargie prochainement à tous les lieux de vie. Si tel était réellement le cas ce serait une première étape qui, nous l’espérons, trouvera un écho fort dans le monde agricole, dont la transition vers un modèle agroécologique doit être soutenue fortement par les pouvoirs publics de concert avec les industries agro-alimentaires sans plus attendre.
L’usage de produits phytosanitaires de synthèse, notamment en agriculture, est reconnu comme l’une des causes principales du déclin de la biodiversité au niveau mondial. En Europe, de nombreux rapports ont pointé la responsabilité prépondérante des pesticides dans le déclin des insectes pollinisateurs, ou encore des vers de terre. Ainsi, cette recommandation incite à l’adoption massive de pratiques issues de l’agro-écologie et de l’agriculture biologique, ainsi qu’à un arrêt définitif d’utilisation de ces produits phytosanitaires dans la gestion des espaces verts publics et privés.
En lien avec nos actions de terrain Jardins de Noé et Fermes de Noé, nous avons porté cette proposition, avec le Sénateur écologiste Joël Labbé et la commission droit et politiques environnementales du Comité français de l’UICN, qui a donc été adoptée par les membres de l’UICN (États, agences gouvernementales, ONG, organisations de peuples autochtones). Cela représente une avancée majeure vers notre objectif de moratoire international sur l’usage des pesticides de synthèse.
En France, alors que la dérogation d’usage des néonicotinoïdes, dont l’effet néfaste sur les pollinisateurs est avéré, a été votée pour la filière betterave, l’adoption de cette recommandation rappelle la nécessité d’une prise de conscience immédiate sur les dangers, pour la santé et la biodiversité, liés à l’utilisation des pesticides de synthèse. « Il est absolument indispensable que nos élus prennent la mesure de leurs actes, il faut interdire les pesticides de synthèse sur les lieux de vie et mettre en place des mesures contraignantes pour accélérer significativement la transition agro-écologique », martèle Valérie Collin, Secrétaire Générale de Noé.
Pour Joël Labbé, sénateur du Morbihan, cette motion doit envoyer un signal fort, en France et à l’international pour la sortie de ces molécules dangereuses pour la santé et l’environnement.
La loi sur l’interdiction de traiter les zones non-agricoles à l’aide de ces produits, dont le sénateur Joël Labbé est à l’origine, doit être élargie prochainement à tous les lieux de vie. Si tel était réellement le cas ce serait une première étape qui, nous l’espérons, trouvera un écho fort dans le monde agricole, dont la transition vers un modèle agroécologique doit être soutenue fortement par les pouvoirs publics de concert avec les industries agro-alimentaires sans plus attendre.