Avec au total plus de 50 espèces de papillons communs, l’application est dès à présent disponible en téléchargement sur les smartphones Apple et Android. Elle se divise en deux grandes parties : une première, la liste des espèces, est dédiée au public connaissant déjà le papillon observé et qui souhaite en apprendre plus sur celui-ci. La seconde partie est le guide pas-à-pas, qui permet d’identifier l’espèce observée en répondant à plusieurs questions concernant par exemple la forme du papillon, sa couleur, et les motifs présents sur les ailes.
Pensées de façon identiques, les fiches descriptives de chaque espèce apportent ainsi les principales caractéristiques, anecdotes insolites, forme de la chenille et risque de confusion avec d’autres espèces. On apprend ainsi que le Citron détient le record de longévité au stade adulte, pouvant vivre jusqu’à 12 mois, et que l’Argus bleu au stade de chenille échange son miellat contre la protection des fourmis !
En complément, pour assurer un suivi des espèces observées, les fonctions appareil photo et carnet d’observations s’ajoutent à l’application pour garder en mémoire les papillons déjà rencontrés.
Entre 1990 et 2017, 39% des populations de papillons des prairies ont disparu en Europe. En cause, l’artificialisation des sols et l’usage de pesticides, mais également un déficit de connaissances sur les papillons qui mène à des statuts de protection souvent trop bas au regard de leur déclin.
Fragiles et éphémères, les papillons sont en plus des espèces dites bio-indicatrices, c’est à dire particulièrement sensibles aux variations de leur habitat (pollution, artificialisation des sols…). Observer et constater l’abondance et la diversité ou au contraire l’absence de papillons renseigne ainsi sur la « bonne santé » du milieu naturel dans lequel ils sont observés. Des conclusions peuvent ainsi être envisagées dans le cadre des études de recherches basées sur ces observations citoyennes.
Pour convertir les observations enregistrées dans l’application en données exploitables par les scientifiques, il est nécessaire de suivre ces données sur plusieurs années. Des animations seront ainsi prévues au fil de la saison 2021 pour inciter à utiliser cette application et découvrir le programme de sciences participatives Opération Papillons.
Lancé en 2006, ce programme co*porté par Noé et le Muséum national d’Histoire naturelle fêtera ses 15 ans cette année et repose sur plus de 10.000 observateurs bénévoles mobilisés depuis son lancement.
En complément, pour assurer un suivi des espèces observées, les fonctions appareil photo et carnet d’observations s’ajoutent à l’application pour garder en mémoire les papillons déjà rencontrés.
Observer les papillons pour enrayer leur déclin et protéger l’environnement
Cette application conjugue ainsi la didactique et la découverte naturaliste avec une réelle ambition d’améliorer l’état de conservation des espèces : en fin d’observation (une fois la photo enregistrée dans le carnet d’observation et l’espèce identifiée) les utilisateurs de l’application sont invités à se rendre sur le site Sciences Participatives au Jardin, qui leur permet de renseigner leurs observations et de les transmettre aux équipes de recherche du Muséum national d’Histoire naturelle.« Avec l’application Papillonline, nous cherchons à rendre l’observation naturaliste ludique et accessible à tous tout en proposant de contribuer à l’amélioration des connaissances scientifiques, et par extension mieux protéger les espèces et leurs milieux. » souligne Angélique Daubercies, en charge de Observatoires de la Biodiversité chez Noé.
Entre 1990 et 2017, 39% des populations de papillons des prairies ont disparu en Europe. En cause, l’artificialisation des sols et l’usage de pesticides, mais également un déficit de connaissances sur les papillons qui mène à des statuts de protection souvent trop bas au regard de leur déclin.
Fragiles et éphémères, les papillons sont en plus des espèces dites bio-indicatrices, c’est à dire particulièrement sensibles aux variations de leur habitat (pollution, artificialisation des sols…). Observer et constater l’abondance et la diversité ou au contraire l’absence de papillons renseigne ainsi sur la « bonne santé » du milieu naturel dans lequel ils sont observés. Des conclusions peuvent ainsi être envisagées dans le cadre des études de recherches basées sur ces observations citoyennes.
« Les papillons connaissent un déclin d’autant plus inquiétant que nombre d’espèces participent beaucoup à la pollinisation de nos végétaux. Les citoyens ont un vrai rôle à jouer pour nous aider à effectuer ce recensement et mieux conserver ces espèces, car nombres de milieux où évoluent les papillons ne sont pas accessibles aux chercheurs, notamment les jardins privés qui représentent un million d’hectares en France ! » note également Marika Dumeunier, directrice du pôle national de Noé
L’impératif du suivi des données, un challenge à relever
Pour convertir les observations enregistrées dans l’application en données exploitables par les scientifiques, il est nécessaire de suivre ces données sur plusieurs années. Des animations seront ainsi prévues au fil de la saison 2021 pour inciter à utiliser cette application et découvrir le programme de sciences participatives Opération Papillons.
Lancé en 2006, ce programme co*porté par Noé et le Muséum national d’Histoire naturelle fêtera ses 15 ans cette année et repose sur plus de 10.000 observateurs bénévoles mobilisés depuis son lancement.
« En numérisant la découverte des papillons grâce à cette application, nous espérons une nouvelle vague d’engagement dans ce programme de sciences participatives, notamment des publics plus jeunes et connectés » confirme enfin Angélique Daubercies.
L'application Papillonline a été développée grâce au soutien de :
- la Fondation Placoplatre
- le Ministère de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation
- l'Office Français de la Biodiversité