Ils sont cinq, et s’appellent Ali, Zabeïrou ou Fatima, ont tout juste 9 ou 10 ans, et rêvent d’être médecins, vétérinaires, écologistes. Mais ce n’est pas facile quand on est fils d’éleveurs de dromadaires, de moutons, de chèvres et de bovins dans l’immense désert de Tin Toumma, et que la ville la plus proche, Zinder, se trouve à 700 kilomètres de chez soi.
Même pour les garçons qui souhaitent faire un jour le travail de leur père, les filles en étant traditionnellement exclues, ceci ne sera possible que pour un ou deux d'entre eux, au sein de fratries généralement nombreuses.
De plus, leur scolarisation est souvent interrompue : par des mariages précoces pour les filles (30 % des filles sont mariées avant l'âge de 15 ans, et 75 % avant 18 ans), ou par les nécessaires départs en transhumance de la famille pour les garçons.
Habitation nomade type d’un enfant et de sa famille vivant dans la Réserve
Dans un pays avec un taux d'alphabétisation de 29 % , l’éducation des enfants permet non seulement d’émanciper, mais aussi de conscientiser les futures générations sur la gestion durable de l’écosystème désertique fragile dont ils dépendent.
C’est pour cela que tous les ans, Parcs de Noé, gestionnaire de la Réserve Naturelle Nationale de Termit et Tin Toumma, en collaboration avec l’internat GRYK de Zinder et l’Association Yara LNC, sélectionnent certains des meilleurs élèves de la réserve pour devenir boursiers, et poursuivre leur scolarité dans un internat d’excellence à Zinder. Jusqu’au baccalauréat ! Ils seront intégrés à des classes de moins de 30 élèves (la moyenne est de 60 ailleurs), et avec un enseignement de qualité.
L’internat Guidan Raya Yaran Karkara (GRYK), devenue une association nigérienne à part entière en 2013, vise la parité, et est pour cela est composée d'autant de filles (49%) que de garçons (51%).
Ce mois de septembre, ce sont donc 5 enfants issus de la réserve qui ont pris la clef des champs, ou plutôt, de la ville.
Même pour les garçons qui souhaitent faire un jour le travail de leur père, les filles en étant traditionnellement exclues, ceci ne sera possible que pour un ou deux d'entre eux, au sein de fratries généralement nombreuses.
De plus, leur scolarisation est souvent interrompue : par des mariages précoces pour les filles (30 % des filles sont mariées avant l'âge de 15 ans, et 75 % avant 18 ans), ou par les nécessaires départs en transhumance de la famille pour les garçons.
Habitation nomade type d’un enfant et de sa famille vivant dans la Réserve
Dans un pays avec un taux d'alphabétisation de 29 % , l’éducation des enfants permet non seulement d’émanciper, mais aussi de conscientiser les futures générations sur la gestion durable de l’écosystème désertique fragile dont ils dépendent.
C’est pour cela que tous les ans, Parcs de Noé, gestionnaire de la Réserve Naturelle Nationale de Termit et Tin Toumma, en collaboration avec l’internat GRYK de Zinder et l’Association Yara LNC, sélectionnent certains des meilleurs élèves de la réserve pour devenir boursiers, et poursuivre leur scolarité dans un internat d’excellence à Zinder. Jusqu’au baccalauréat ! Ils seront intégrés à des classes de moins de 30 élèves (la moyenne est de 60 ailleurs), et avec un enseignement de qualité.
L’internat Guidan Raya Yaran Karkara (GRYK), devenue une association nigérienne à part entière en 2013, vise la parité, et est pour cela est composée d'autant de filles (49%) que de garçons (51%).
Ce mois de septembre, ce sont donc 5 enfants issus de la réserve qui ont pris la clef des champs, ou plutôt, de la ville.