Ce 29 juin 2020, quatre braconniers ont été arrêtés par les membres d'une communauté vivant au sein de la Réserve Nationale Naturelle de Termit et Tin Toumma. Les braconniers ont été saisis avec une quarantaine de gazelles Dorcas et remis aux gardes forestiers de la Réserve. Leur transport a été assuré par la Garde Nationale jusqu’à la ville de Zinder. Plus précisément 28 têtes de gazelle, plusieurs carcasses, une importante quantité de viande, ainsi qu’une dizaine de peaux ont été transférés à la justice nigérienne.
Cet événement montre une fois de plus l’importance de l’engagement des communautés au sein des aires protégées pour la gestion durable de leurs ressources. L’information relative au massacre de ces espèces à l’intérieur de la Réserve (ce qui est strictement interdit) a d'ailleurs été fournie par un membre de la communauté nomade avec laquelle Noé travaille étroitement.
Récemment, un accord de gestion de terroir a été conclu avec cette communauté. Cet accord formalise une planification commune de l’utilisation du territoire. Son but est de permettre une complémentarité des différents usages, assurant à la fois des zones de pâturage ainsi que des zones de protection pour garantir la durabilité des ressources naturelles. De plus, Noé appuie ces communautés par la vaccination du bétail, la construction de puits, l’éducation et la santé.
Néanmoins, l’arrestation des braconniers à l’origine de ce carnage n’est que le début d’un processus, dont le but est d’identifier le réseau de viande illicite dans la région. Le fait que la viande a été boucanée (fumée) présume qu’elle était destinée à être transportée sur de grandes distances, probablement dans les pays voisins (Nigéria, Libye, etc.). Les moyens de transport pour faire circuler les produits de ces braconnages sont le plus souvent fournis par des personnes (ou par un réseau) aux moyens financiers considérables, embauchant des individus issus de la Réserve pour des montants dérisoires et exploitant leurs connaissances du terrain pour détruire la faune sauvage et faire du profit.
Le procureur de la République au Niger est actuellement informé du travail mené pour identifier ce réseau et arrêter les commanditaires. Et, tout comme le Gouverneur de la Région l’a exprimé, nous espérons tous une exemplarité dans l’application de la loi nigérienne.
Avec cet incident à la fois déplorable et encourageant, Noé poursuit l’amélioration de la gestion d’une des plus grandes Aires Protégées d’Afrique avec l’établissement des infrastructures nécessaires, le renforcement du dispositif de lutte anti-braconnage, la protection et la restauration des populations de faune en voie d’extinction, ainsi que l’engagement des communautés dans la gestion durable de leurs ressources et de leurs territoires.
Cet événement montre une fois de plus l’importance de l’engagement des communautés au sein des aires protégées pour la gestion durable de leurs ressources. L’information relative au massacre de ces espèces à l’intérieur de la Réserve (ce qui est strictement interdit) a d'ailleurs été fournie par un membre de la communauté nomade avec laquelle Noé travaille étroitement.
Récemment, un accord de gestion de terroir a été conclu avec cette communauté. Cet accord formalise une planification commune de l’utilisation du territoire. Son but est de permettre une complémentarité des différents usages, assurant à la fois des zones de pâturage ainsi que des zones de protection pour garantir la durabilité des ressources naturelles. De plus, Noé appuie ces communautés par la vaccination du bétail, la construction de puits, l’éducation et la santé.
Néanmoins, l’arrestation des braconniers à l’origine de ce carnage n’est que le début d’un processus, dont le but est d’identifier le réseau de viande illicite dans la région. Le fait que la viande a été boucanée (fumée) présume qu’elle était destinée à être transportée sur de grandes distances, probablement dans les pays voisins (Nigéria, Libye, etc.). Les moyens de transport pour faire circuler les produits de ces braconnages sont le plus souvent fournis par des personnes (ou par un réseau) aux moyens financiers considérables, embauchant des individus issus de la Réserve pour des montants dérisoires et exploitant leurs connaissances du terrain pour détruire la faune sauvage et faire du profit.
Le procureur de la République au Niger est actuellement informé du travail mené pour identifier ce réseau et arrêter les commanditaires. Et, tout comme le Gouverneur de la Région l’a exprimé, nous espérons tous une exemplarité dans l’application de la loi nigérienne.
Avec cet incident à la fois déplorable et encourageant, Noé poursuit l’amélioration de la gestion d’une des plus grandes Aires Protégées d’Afrique avec l’établissement des infrastructures nécessaires, le renforcement du dispositif de lutte anti-braconnage, la protection et la restauration des populations de faune en voie d’extinction, ainsi que l’engagement des communautés dans la gestion durable de leurs ressources et de leurs territoires.