D’une part, les dérogations et dispositions transitoires pour l’utilisation des produits phytopharmaceutiques sont particulièrement nombreuses et laissent perplexe quant à l’efficacité réelle de l’arrêté et à la volonté politique de réduire l’utilisation de ces produits nocifs pour la biodiversité et pour la santé humaine.
D’autre part, l'arrêté prévoit l’utilisation de ces produits entre 2 heures avant le coucher du soleil et 3 heures après le coucher du soleil. Or, 95% des espèces de Lépidoptères sont nocturnes (soit environ 5000 espèces) et majoritairement actifs pendant les premières heures de la nuit.
Ces insectes ne sont ainsi pas pris en compte par l’arrêté, alors même que la pollution liée aux produits phytopharmaceutiques de synthèse est un facteur clé de leur déclin.
Il faut également rappeler qu’une partie des insectes pollinisateurs diurnes (dont les bourdons et d’autres abeilles) est encore active deux heures avant le coucher du soleil, en particulier en été, qui correspond à la saison où l’abondance et la diversité des pollinisateurs sont les plus élevées !
Enfin, un critère relatif à la température est mentionné, et manque là aussi d’ambition. Il est stipulé que: «A titre temporaire, pour une période de huit mois à compter de la publication du présent arrêté, l'application peut aussi être réalisée sans contrainte horaire à condition que la température soit suffisamment basse pour éviter la présence d'abeille». Une exception qui oublie totalement les autres pollinisateurs, comme les très nombreuses espèces de Diptères, actifs à des températures inférieures à celles qui conviennent aux abeilles.
Pris entre le constat inattaquable que les produits phytopharmaceutiques de synthèse sont un facteur clé dans le déclin des pollinisateurs sauvages, et la pression constante de ne pas ajouter de nouvelles contraintes aux agriculteurs français alors que ces derniers se trouvent nécessairement en compétition sur les marchés mondiaux grâce au sacro-saint libre-échange et ne sont pas suffisamment accompagnés pour changer leurs pratiques, le gouvernement nous expose une fois de plus les limites du « en même temps ».
Noé ne peut que regretter le manque d’ambition de ce nouvel arrêté et dénonce un non-sens écologique préjudiciable à toute la biodiversité !
D’autre part, l'arrêté prévoit l’utilisation de ces produits entre 2 heures avant le coucher du soleil et 3 heures après le coucher du soleil. Or, 95% des espèces de Lépidoptères sont nocturnes (soit environ 5000 espèces) et majoritairement actifs pendant les premières heures de la nuit.
Ces insectes ne sont ainsi pas pris en compte par l’arrêté, alors même que la pollution liée aux produits phytopharmaceutiques de synthèse est un facteur clé de leur déclin.
Il faut également rappeler qu’une partie des insectes pollinisateurs diurnes (dont les bourdons et d’autres abeilles) est encore active deux heures avant le coucher du soleil, en particulier en été, qui correspond à la saison où l’abondance et la diversité des pollinisateurs sont les plus élevées !
Enfin, un critère relatif à la température est mentionné, et manque là aussi d’ambition. Il est stipulé que: «A titre temporaire, pour une période de huit mois à compter de la publication du présent arrêté, l'application peut aussi être réalisée sans contrainte horaire à condition que la température soit suffisamment basse pour éviter la présence d'abeille». Une exception qui oublie totalement les autres pollinisateurs, comme les très nombreuses espèces de Diptères, actifs à des températures inférieures à celles qui conviennent aux abeilles.
Pris entre le constat inattaquable que les produits phytopharmaceutiques de synthèse sont un facteur clé dans le déclin des pollinisateurs sauvages, et la pression constante de ne pas ajouter de nouvelles contraintes aux agriculteurs français alors que ces derniers se trouvent nécessairement en compétition sur les marchés mondiaux grâce au sacro-saint libre-échange et ne sont pas suffisamment accompagnés pour changer leurs pratiques, le gouvernement nous expose une fois de plus les limites du « en même temps ».
Noé ne peut que regretter le manque d’ambition de ce nouvel arrêté et dénonce un non-sens écologique préjudiciable à toute la biodiversité !