Selon le type d’abeille sauvage, le tube sera rempli par un opercule de terre, de bouts de feuilles, de résine ou d’autres matières trouvées dans les environs… En décomptant le nombre de tube bouchés, et la matière utilisée, on a donc une idée de l’abondance et de la diversité des abeilles sauvages présentes. Problème : deux mois environ après leur installation, et donc après deux relevés, une très grande partie des nichoirs de Noé et ses partenaires restent… vides. Pas de panique, toutefois : ce phénomène semble généralisé et dû aux conditions météorologiques particulières de ce printemps 2021.
Autre élément d’explication possible, et valable dans la majorité des cas des nichoirs suivis par Noé cette année : la date d’installation. « Les abeilles les plus précoces s'envolent à partir du mois de mars, continue Nora Rouillier. Si vous avez posé les nichoirs un peu tard elles se seront installées ailleurs. » Le faible nombre de tubes occupés n’est donc pas un signe alarmant pour la biodiversité, en soi. Il convient de bien le contextualiser, et de bien continuer à observer les nichoirs dans les prochains mois, qui correspondent à la période d’activité d’un grand nombre d’espèces d’abeilles sauvages.
Les observations du mois de juin qui commencent à nous être remontées du terrain sont en effet rassurantes, puisque nous observons des nichoirs bien remplis !
Une nidification contrariée par les conditions climatiques
« En effet, la météo (températures froides et pluies, ndlr) a eu un impact assez fort sur l'activités des abeilles cette année, confirme Nora Rouillier, chargée de mission pour l’OAB. C'est une observation généralisée dans nos données centralisées sur 2021, avec pas ou peu d'opercules bouchées sur l'ensemble des parcelles pour le moment. » A la fin de l’année 2021, la synthèse des données collectées par l’OAB permettra de situer « nos » nichoirs dans un ensemble plus vaste au niveau national et donc de relativiser « nos » résultats. Nous pourrons également les comparer à la base de données constituée depuis 2012 par l’OAB et prendre en compte, le cas échéant, un effet « année ».Autre élément d’explication possible, et valable dans la majorité des cas des nichoirs suivis par Noé cette année : la date d’installation. « Les abeilles les plus précoces s'envolent à partir du mois de mars, continue Nora Rouillier. Si vous avez posé les nichoirs un peu tard elles se seront installées ailleurs. » Le faible nombre de tubes occupés n’est donc pas un signe alarmant pour la biodiversité, en soi. Il convient de bien le contextualiser, et de bien continuer à observer les nichoirs dans les prochains mois, qui correspondent à la période d’activité d’un grand nombre d’espèces d’abeilles sauvages.
Les observations du mois de juin qui commencent à nous être remontées du terrain sont en effet rassurantes, puisque nous observons des nichoirs bien remplis !