Les chiffres clés :
Opération papillons :
- 740 participants, dont 195 nouveaux
- 65 023 papillons observés
- 4 papillons différents en moyenne par semaine d’observation et par jardin
- 9 089 participations hebdomadaires
- 12 semaines de participation en moyenne par observateur
Propage :
- 89 communes
- 43 structures
- 322 transects
- 835 sessions
- 6452 papillons observés
- 8 papillons observés en moyenne par session
- 2 espèces observées en moyenne par session
- Plus de 120 participants formés en 2021
Une année marquée par les 15 ans de l’Opération papillons
Afin de fêter dignement les 15 bougies de l’Opération papillons, Noé et Vigie-Nature ont organisé un webinaire auquel tous les observateurs et les sympathisants du programme ont été conviés. Le 23 juin2021, 60 personnes se sont connectées sur Zoom pour un début de soirée sous le signe des papillons. Au programme : une présentation des origines du programme, un bilan des 15 années de suivi, une table ronde pour mettre à l’honneur nos participants et une présentation des papillons de jour et de la démarche d’identification.Un nouveau site internet pour le Propage
En 2021, le Propage s’est doté d’un nouveau site internet et une nouvelle base de données, en commun avec l’observatoire Florilèges prairies. Ce site rassemble toutes les informations sur les deux protocoles, les outils, les résultats, et bien sûr l’interface de saisie des données commune aux deux suivis de la flore et des papillons dédiés aux gestionnaires d’espaces verts.Un travail de recherche sur les données des deux programmes
En 2021, Solène Agnoux, alors en master 2, s’est intéressée aux données métropolitaines de trois programmes de suivis de papillons de jour et destinés à des publics varies : l’Opération papillons pour le grand public, le STERF pour les naturalistes et le Propage pour les gestionnaires d’espaces verts. L’objectif était d’évaluer la qualité et la robustesse des résultats issus de ces différents programmes, et en particulier leur capacité à produire des tendances temporelles à l’échelle nationale. Il en est ressorti que dans certains cas, les tendances calculées sont similaires entre les différents programmes. Cela démontre que des programmes non destinés à des naturalistes professionnels peuvent permettre de calculer des tendances populationnelles cohérentes à l’échelle nationale pour certaines espèces. Il faut néanmoins rester prudent car, pour d’autres espèces, les données peuvent être contradictoires. Il sera nécessaire de mener d’autres analyses pour identifier les causes de ce résultat, mais ce travail reste cependant très encourageant !Pour en savoir plus, nous vous invitons à lire l’intégralité des bilans de l’Opération papillons et du Propage !