Deux palmiers micro-endémiques (le palmier de Lifou et le palmier des Koghi), et deux araucarias endémiques de la Nouvelle-Calédonie (Araucaria scopulorum et Araucaria luxurians) ont été étudiés par les équipes de Noé en Nouvelle-Calédonie.
Que sait-on de ces espèces ? Quelles sont leurs aires de répartition ? Combien y a-t-il d’individus ? Les jeunes pieds sont-ils suffisamment nombreux pour assurer le renouvellement de l’espèce ? Les individus sont-ils menacés par les mines de nickel ? Par les incendies ? Par l’urbanisation ? Par les cerfs, les cochons, et les rats envahissants ? Et qu’en est-il du milieu naturel dont ils dépendent ? Que faire pour sauvegarder les espèces ? Et dans quel ordre ?
Ce sont autant de questions auxquelles répondent les quatre plans d’actions proposés par Noé.
Les araucarias sont menacés par la fragmentation des populations qui favorise la consanguinité. Il est donc important de reconnecter les populations entre-elles.
La plus grande population d’Araucaria luxurians, située sur un îlot, est quant à elle menacée par les cerfs, espèce exotique envahissante en Nouvelle-Calédonie. Il est donc primordial de réguler cette espèce.
Les actions à mener dépendent des espèces
Pour conserver le palmier de Lifou, le plus important est de réguler les rats qui consomment les graines et menacent le renouvellement de l’espèce.
Le palmier des Koghi présente un bon état de conservation, mais il est micro-endémique, et son aire de répartition est minuscule. Il est donc important de maîtriser le foncier afin d’identifier des projets d’aménagements qui pourraient détruire son habitat.
Le palmier des Koghi présente un bon état de conservation, mais il est micro-endémique, et son aire de répartition est minuscule. Il est donc important de maîtriser le foncier afin d’identifier des projets d’aménagements qui pourraient détruire son habitat.
Les araucarias sont menacés par la fragmentation des populations qui favorise la consanguinité. Il est donc important de reconnecter les populations entre-elles.
Pour Araucaria scopulorum, les peuplements fertiles sont rares, menacés par l’exploitation minière et difficilement accessibles. La plantation de cette espèce nécessite donc de développer et mettre en place une stratégie de récolte de graines.
La plus grande population d’Araucaria luxurians, située sur un îlot, est quant à elle menacée par les cerfs, espèce exotique envahissante en Nouvelle-Calédonie. Il est donc primordial de réguler cette espèce.
Les plans d’actions sont diffusés aux acteurs de l’environnement sur le territoire afin que les actions soient mises en œuvre le plus rapidement possible par Noé et ses partenaires.
Les plans d'actions sont en libre téléchargement sur notre page du programme Conservation et Restauration de la forêt Calédonienne.
