Ce mardi 12 novembre, la métropole de Clermont Auvergne (Puy-de-Dôme) est la première métropole de France à signer la Charte de l’Eclairage Durable de l’association Noé. En s’inscrivant dans cette démarche, la métropole s’engage aux côtés de Noé à réduire sa pollution lumineuse, favorisant ainsi la préservation de la biodiversité de son territoire.
Ce partenariat se concrétise par une collaboration sur plusieurs sujets tels que l’intégration de la nature en ville (végétalisation des rues, gestion écologique des espaces verts, incitation des particuliers à accueillir la biodiversité chez eux), la sensibilisation du grand public et la réduction de la pollution lumineuse.
La réduction de la pollution lumineuse est un enjeu crucial pour les villes et pourtant elle ne cesse d’augmenter partout dans le monde. D’après l’ADEME (agence de maitrise de l’énergie) en France, en 10 ans, le nombre de points lumineux a augmenté de 30%.
Ses effets délétères sur la faune sont pourtant bien connus, notamment chez les insectes nocturnes, les chauves-souris ou les oiseaux que la lumière peut éblouir, désorienter, attirer ou au contraire repousser telle une barrière infranchissable. Des effets sur la flore ont aussi été observés, comme le déclenchement prématuré du bourgeonnement chez certains arbres (R. Ffrench-Constant et al, 2016). La santé humaine enfin, est elle aussi concernée par la pollution lumineuse qui agit particulièrement sur le sommeil et les cycles hormonaux de l’être humain.
Noé travaille sur le sujet de la pollution lumineuse depuis 2013, avec une charte de 10 engagements qui permet de repenser son schéma d’éclairage et d’adapter son matériel et ses pratiques afin de réduire l’impact sur l‘environnement nocturne. Cette charte a fait l’objet d’une mise à jour en 2019 par Noé et son partenaire B&L Evolution, suite à la publication d’un arrêté ministériel le 27 décembre 2018.
C’est donc à cette nouvelle charte que la métropole adhère, en signant officiellement ce 12 novembre 2019 son engagement avec Noé, et témoignant ainsi de sa volonté de s’orienter vers une réelle transition écologique.
Pour aller plus loin, une mobilisation et une réflexion commune sera menée avec tous les acteurs du territoire : la société civile, les acteurs économiques, les services compétents et les équipes municipales des communes.
Un partenariat initié en 2016
C’est en 2016 que Noé et la métropole Clermont Auvergne signent un partenariat afin d’avancer ensemble sur la stratégie locale de prise en compte de la biodiversité dans l’aménagement et les activités de la métropole.Ce partenariat se concrétise par une collaboration sur plusieurs sujets tels que l’intégration de la nature en ville (végétalisation des rues, gestion écologique des espaces verts, incitation des particuliers à accueillir la biodiversité chez eux), la sensibilisation du grand public et la réduction de la pollution lumineuse.
Des actions en faveur de la biodiversité nocturne
La métropole est particulièrement attentive aux mesures à déployer pour protéger la biodiversité nocturne. En effet, 28% des vertébrés et 65% des invertébrés vivent partiellement ou exclusivement la nuit (Hölker et al. 2010).La réduction de la pollution lumineuse est un enjeu crucial pour les villes et pourtant elle ne cesse d’augmenter partout dans le monde. D’après l’ADEME (agence de maitrise de l’énergie) en France, en 10 ans, le nombre de points lumineux a augmenté de 30%.
Ses effets délétères sur la faune sont pourtant bien connus, notamment chez les insectes nocturnes, les chauves-souris ou les oiseaux que la lumière peut éblouir, désorienter, attirer ou au contraire repousser telle une barrière infranchissable. Des effets sur la flore ont aussi été observés, comme le déclenchement prématuré du bourgeonnement chez certains arbres (R. Ffrench-Constant et al, 2016). La santé humaine enfin, est elle aussi concernée par la pollution lumineuse qui agit particulièrement sur le sommeil et les cycles hormonaux de l’être humain.
Noé travaille sur le sujet de la pollution lumineuse depuis 2013, avec une charte de 10 engagements qui permet de repenser son schéma d’éclairage et d’adapter son matériel et ses pratiques afin de réduire l’impact sur l‘environnement nocturne. Cette charte a fait l’objet d’une mise à jour en 2019 par Noé et son partenaire B&L Evolution, suite à la publication d’un arrêté ministériel le 27 décembre 2018.
C’est donc à cette nouvelle charte que la métropole adhère, en signant officiellement ce 12 novembre 2019 son engagement avec Noé, et témoignant ainsi de sa volonté de s’orienter vers une réelle transition écologique.
Valérie Collin, Secrétaire générale de Noé et Olivier Bianchi, Maire de Clermont-Ferrand et Président de Clermont Auvergne Métropole
Des perspectives pour les nuits clermontoises
Le travail en faveur d’un éclairage plus respectueux de l’environnement nocturne a déjà été entrepris sur le territoire. La ville de Clermont pratique l’abaissement d’intensité de presque tous ses points lumineux en cœur de nuit (jusqu’à 70% d’éclairement en moins) et l’extinction des luminaires à partir de minuit dans les parcs et sur les monuments. 11 des 21 communes de la métropole pratiquent l’extinction de leur éclairage public la nuit.Pour aller plus loin, une mobilisation et une réflexion commune sera menée avec tous les acteurs du territoire : la société civile, les acteurs économiques, les services compétents et les équipes municipales des communes.
Retrouvez toutes les informations relatives à la Charte de l’Eclairage Durable et à notre programme pour agir contre la pollution lumineuse sur la page « Nuits de Noé ».