Pendant que la nature se repose et se laisse bercer par le vent d’hiver, les Observateurs et Observatrices que nous sommes nous sentons un peu désoeuvré·es… Mais pas de panique, il nous reste toujours la chasse aux étoiles ! Qui est au moins aussi poétique que celle aux champignons, à mon sens. Nous vous donnons quelques clefs d’observation des astres, ainsi qu’une petite présentation de notre programme « Insectes et Ciel Étoilé ».
Une constellation…
Les plus visibles en ce ciel d’hiver sont, pour commencer, la Main des Pléiades. Sept à huit étoiles visibles à l’œil nu portant de très beaux noms, comme Mérope ou Maïa, les sept filles d’Atlas. Pour les astronomes, c’est un amas dit « ouvert », c’est-à-dire des étoiles qui sont nées assez récemment, il y a cent millions d’années, et qui sont distantes de quatre cents quarante-quatre années lumières de chez nous. Elles sont présentes dans les mythologies d’anciennes civilisations depuis longtemps : elles marquaient le début des moissons, ou même pouvaient donner une bonne idée de la météo.
Ce sont pour l’essentiel des géantes bleues, d’où leur visibilité à l’œil nu. Elles cachent des milliers d’étoiles nées dans la même nébuleuse, et elles valent largement le coup d’œil si vous avez la chance de posséder un télescope. Cet amas ouvert aura vraisemblablement disparu dans deux cents cinquante millions d’années, puisqu’elles se disperseront, comme une goutte de lait dans un thé.
… Et quelques étoiles
Certaines étoiles valent à elles seules le coup d’œil.
Capella, par exemple, de la constellation du Cocher, est la quatrième étoile la plus lumineuse et la seconde du ciel d’hiver, dans l’hémisphère nord. Pour la voir, tournez-vous vers la Grande Ourse, elle se trouve dans le prolongement du récipient, côté opposé au manche.
Castor et Pollux, de la constellation des Gémeaux, sont aussi à observer. En diagonale du récipient de la Grande Ourse toujours, par rapport au manche, vous saurez les repérer.
Procyon, de la constellation du Petit Chien, se trouve sous Castor et Pollux. C’est la quatrième étoile la plus lumineuse du ciel d’hiver et l’une des plus proches de nous, à environs 11 années lumières.
Sirius, du Grand Chien, est la plus lumineuse à tout moment de l’année. A huit années lumières de nous, vous ne pourrez pas la manquer !
Orion est, elle, la plus belle constellation du ciel de décembre. Cette reine hivernale possède une super géante bleue, très chaude, appelée Rigel. Soixante-dix fois plus grande que le Soleil, elle est aussi deux fois plus chaude que ce dernier. Elle est à huit cents années lumières de notre planète.
Aldébaran du Taureau, elle, super géante orangée, est remarquable par sa luminosité dépassant celle du Soleil.
Source : Astronomie Pratique
Si cet exercice vous plait, nous vous conseillons de mettre en place notre protocole Insectes et Ciel Étoilé, qui vous permet d’observer la biodiversité et les astres la nuit. Cette enquête a pour objectif de prendre conscience de l’impact de la pollution lumineuse sur la biodiversité, en couplant l’observation des étoiles à celle des insectes nocturnes.
S’il est judicieux de réaliser le volet insectes de mars à octobre pour maximiser les observations, rien ne vous empêche de profiter des longues nuits d’hiver pour vous entrainer à l’observation du ciel étoilé … Nous vous proposons d’observer la constellation du Cygne, du Lion ou de la Vierge selon la période de l’année. La constellation du Cygne est située près du zénith, en bordure de voie lactée. Celles du Lion et de la Vierge sont quant à elles à proximité de la Grande Ourse.
En ce qui concerne la constellation du Lion, il faudra d’abord chercher l’étoile la plus brillante nommée Regulus. Pour la repérer, c’est facile, elle est située sous la Grande Ourse.
Pour la constellation de la Vierge, c’est l’étoile nommée Spica qui est la plus lumineuse et qui vous aidera à trouver les autres. Pour la repérer, Il suffit de prolonger l’arc de cercle du manche de la Casserole (de la Grande Ourse), on trouve sur son chemin Arcturus du Bouvier puis Spica de la Vierge.
Pour retrouver le Cygne, à partir de la carte du ciel de l’hémisphère nord, repérez la constellation du Cygne. Son étoile principale Deneb est l’une des trois composantes du Triangle de l’été avec Véga et Altaïr. Une de ses ailes borde la Voie Lactée !
À vos télescopes !
Plus d’informations ici.
Une constellation…
Les plus visibles en ce ciel d’hiver sont, pour commencer, la Main des Pléiades. Sept à huit étoiles visibles à l’œil nu portant de très beaux noms, comme Mérope ou Maïa, les sept filles d’Atlas. Pour les astronomes, c’est un amas dit « ouvert », c’est-à-dire des étoiles qui sont nées assez récemment, il y a cent millions d’années, et qui sont distantes de quatre cents quarante-quatre années lumières de chez nous. Elles sont présentes dans les mythologies d’anciennes civilisations depuis longtemps : elles marquaient le début des moissons, ou même pouvaient donner une bonne idée de la météo.
Ce sont pour l’essentiel des géantes bleues, d’où leur visibilité à l’œil nu. Elles cachent des milliers d’étoiles nées dans la même nébuleuse, et elles valent largement le coup d’œil si vous avez la chance de posséder un télescope. Cet amas ouvert aura vraisemblablement disparu dans deux cents cinquante millions d’années, puisqu’elles se disperseront, comme une goutte de lait dans un thé.
… Et quelques étoiles
Certaines étoiles valent à elles seules le coup d’œil.
Capella, par exemple, de la constellation du Cocher, est la quatrième étoile la plus lumineuse et la seconde du ciel d’hiver, dans l’hémisphère nord. Pour la voir, tournez-vous vers la Grande Ourse, elle se trouve dans le prolongement du récipient, côté opposé au manche.
Castor et Pollux, de la constellation des Gémeaux, sont aussi à observer. En diagonale du récipient de la Grande Ourse toujours, par rapport au manche, vous saurez les repérer.
Procyon, de la constellation du Petit Chien, se trouve sous Castor et Pollux. C’est la quatrième étoile la plus lumineuse du ciel d’hiver et l’une des plus proches de nous, à environs 11 années lumières.
Sirius, du Grand Chien, est la plus lumineuse à tout moment de l’année. A huit années lumières de nous, vous ne pourrez pas la manquer !
Orion est, elle, la plus belle constellation du ciel de décembre. Cette reine hivernale possède une super géante bleue, très chaude, appelée Rigel. Soixante-dix fois plus grande que le Soleil, elle est aussi deux fois plus chaude que ce dernier. Elle est à huit cents années lumières de notre planète.
Aldébaran du Taureau, elle, super géante orangée, est remarquable par sa luminosité dépassant celle du Soleil.
Source : Astronomie Pratique
Si cet exercice vous plait, nous vous conseillons de mettre en place notre protocole Insectes et Ciel Étoilé, qui vous permet d’observer la biodiversité et les astres la nuit. Cette enquête a pour objectif de prendre conscience de l’impact de la pollution lumineuse sur la biodiversité, en couplant l’observation des étoiles à celle des insectes nocturnes.
S’il est judicieux de réaliser le volet insectes de mars à octobre pour maximiser les observations, rien ne vous empêche de profiter des longues nuits d’hiver pour vous entrainer à l’observation du ciel étoilé … Nous vous proposons d’observer la constellation du Cygne, du Lion ou de la Vierge selon la période de l’année. La constellation du Cygne est située près du zénith, en bordure de voie lactée. Celles du Lion et de la Vierge sont quant à elles à proximité de la Grande Ourse.
En ce qui concerne la constellation du Lion, il faudra d’abord chercher l’étoile la plus brillante nommée Regulus. Pour la repérer, c’est facile, elle est située sous la Grande Ourse.
Pour la constellation de la Vierge, c’est l’étoile nommée Spica qui est la plus lumineuse et qui vous aidera à trouver les autres. Pour la repérer, Il suffit de prolonger l’arc de cercle du manche de la Casserole (de la Grande Ourse), on trouve sur son chemin Arcturus du Bouvier puis Spica de la Vierge.
Pour retrouver le Cygne, à partir de la carte du ciel de l’hémisphère nord, repérez la constellation du Cygne. Son étoile principale Deneb est l’une des trois composantes du Triangle de l’été avec Véga et Altaïr. Une de ses ailes borde la Voie Lactée !
À vos télescopes !
Plus d’informations ici.