Une nouvelle étape décisive vient d’être franchie pour le Congrès mondial de la nature. Plus de 1000 organisations membres de l’UICN (États, agences gouvernementales, ONG, organisations de peuples autochtones) viennent en effet d’adopter 109 recommandations dont l’objectif est de proposer des actions concrètes pour répondre aux enjeux de biodiversité.
En effet, les recommandations formulées par l’UICN sont d’autant plus importantes qu’elles sont à l'origine de l'adoption de traités internationaux de grande ampleur, comme la Convention de Ramsar sur les zones humides, la Convention du Patrimoine mondial de l’UNESCO, la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) et la Convention sur la diversité biologique (CDB).
La mobilisation française au rendez-vous
« Les membres du Comité français de l’UICN, les plus nombreux dans le monde après les membres des Etats-Unis, ont apporté des contributions importantes en proposant 14 de ces recommandations mondiales » indique Sébastien Moncorps, Directeur du Comité français de l’UICN.
Parmi ces 14 recommandations émises par le Comité français de l’UICN, notre association Noé (qui un des membres du Comité français) avait porté deux recommandations emblématiques :
Pour notre plus grande satisfaction, ces deux recommandations ont été approuvées et votées par les 1000 organisations membres de l’UICN !
Au-delà des 109 recommandations adoptées, 19 autres seront soumises à débat lors du Congrès mondial de la nature qui doit se tenir à Marseille en 2021 à une date qui reste encore indéterminée. « L'ensemble de ces recommandations contribueront à définir les prochains objectifs pour la protection de la biodiversité à 2030, qui seront établis lors de la COP15 Biodiversité de l'ONU », indique l'UICN.
Toutefois, la mise en œuvre de ces recommandations devra, pour ne pas rester un vœu pieux, être soutenue par une volonté politique certaine. Le 5ème rapport sur les Perspectives mondiales de la biodiversité publié par les Nations Unies en septembre dernier, a malheureusement montré qu'aucun des 20 objectifs d'Aichi adoptés en 2010 n'a été atteint dix ans plus tard.
A propos de l’UICN - L’UICN est la seule organisation environnementale qui a le statut d’observateur auprès de l’ONU. L’UICN permet à ses membres et experts de collaborer au niveau international afin de partager leurs connaissances et leur action sur la biodiversité. Depuis sa création en 1948 à Fontainebleau, l’UICN a proposé 1300 recommandations pour préserver la biodiversité et a permis de structurer et renforcer l’action mondiale dans ce domaine. Tous les quatre ans, elle organise le Congrès mondial de la nature dont le prochain se tient à Marseille en 2021.
« Ce vote est un succès et illustre la dynamique internationale en cours pour construire un monde plus durable, qui valorise et conserve la nature » se félicite l’UICN.
En effet, les recommandations formulées par l’UICN sont d’autant plus importantes qu’elles sont à l'origine de l'adoption de traités internationaux de grande ampleur, comme la Convention de Ramsar sur les zones humides, la Convention du Patrimoine mondial de l’UNESCO, la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) et la Convention sur la diversité biologique (CDB).
La mobilisation française au rendez-vous
« Les membres du Comité français de l’UICN, les plus nombreux dans le monde après les membres des Etats-Unis, ont apporté des contributions importantes en proposant 14 de ces recommandations mondiales » indique Sébastien Moncorps, Directeur du Comité français de l’UICN.
Parmi ces 14 recommandations émises par le Comité français de l’UICN, notre association Noé (qui un des membres du Comité français) avait porté deux recommandations emblématiques :
- Généraliser les pratiques et techniques alternatives à l’utilisation des pesticides de synthèse
- Accroitre les financements dédiés à la biodiversité dans les pays en voie de développement
Pour notre plus grande satisfaction, ces deux recommandations ont été approuvées et votées par les 1000 organisations membres de l’UICN !
Au-delà des 109 recommandations adoptées, 19 autres seront soumises à débat lors du Congrès mondial de la nature qui doit se tenir à Marseille en 2021 à une date qui reste encore indéterminée. « L'ensemble de ces recommandations contribueront à définir les prochains objectifs pour la protection de la biodiversité à 2030, qui seront établis lors de la COP15 Biodiversité de l'ONU », indique l'UICN.
Toutefois, la mise en œuvre de ces recommandations devra, pour ne pas rester un vœu pieux, être soutenue par une volonté politique certaine. Le 5ème rapport sur les Perspectives mondiales de la biodiversité publié par les Nations Unies en septembre dernier, a malheureusement montré qu'aucun des 20 objectifs d'Aichi adoptés en 2010 n'a été atteint dix ans plus tard.
A propos de l’UICN - L’UICN est la seule organisation environnementale qui a le statut d’observateur auprès de l’ONU. L’UICN permet à ses membres et experts de collaborer au niveau international afin de partager leurs connaissances et leur action sur la biodiversité. Depuis sa création en 1948 à Fontainebleau, l’UICN a proposé 1300 recommandations pour préserver la biodiversité et a permis de structurer et renforcer l’action mondiale dans ce domaine. Tous les quatre ans, elle organise le Congrès mondial de la nature dont le prochain se tient à Marseille en 2021.