Le 3 juillet dernier, Noé et CDC Biodiversité ont animé le troisième atelier du Club AGATA, qui réunit acteurs de l’agroalimentaire et experts techniques, dans le but d’accélérer la transition agroécologique et la préservation de la biodiversité au sein des filières.
L’atelier du 3 juillet fut l’occasion de passer en revue en présence d’experts, ces 12 indicateurs sélectionnés à ce jour, et d’échanger sur leur pertinence et les approfondissements à mener avant de lancer les tests avec les coopératives. Noé a également présenté les résultats de ses échanges avec des associations naturalistes locales. Sur le terrain, elles pourraient apporter leur expertise et accompagner les coopératives dans la mise en œuvre de suivis d’espèces (papillons, vers de terre, etc.).
Des fiches techniques seront produites d’ici l’automne et ces associations seront recontactées pour mener à bien les tests avec les coopératives entre 2019 et 2020.
© E. Pailloux (Terre-écos)
Le Club continuera par la suite d’explorer des pistes de solutions pour accompagner financièrement la transition agroécologique, comme le Commerce Équitable par exemple.
Point d’avancement sur les indicateurs de biodiversité à tester
En amont de la réunion du 3 juillet, Noé avait présenté 12 indicateurs encore en lice pour les tests auprès de coopératives partenaires et fournisseurs des filières membres du Club AGATA. Ainsi, un atelier d’une journée avait été organisé en juin avec 3 coopératives agricoles membres de Agriconfiance, qui porte un label garantissant la durabilité des démarches des coopératives.L’atelier du 3 juillet fut l’occasion de passer en revue en présence d’experts, ces 12 indicateurs sélectionnés à ce jour, et d’échanger sur leur pertinence et les approfondissements à mener avant de lancer les tests avec les coopératives. Noé a également présenté les résultats de ses échanges avec des associations naturalistes locales. Sur le terrain, elles pourraient apporter leur expertise et accompagner les coopératives dans la mise en œuvre de suivis d’espèces (papillons, vers de terre, etc.).
Des fiches techniques seront produites d’ici l’automne et ces associations seront recontactées pour mener à bien les tests avec les coopératives entre 2019 et 2020.
© E. Pailloux (Terre-écos)
Présentation du concept de « paiements pour services environnementaux »
L’atelier a également permis d’introduire la réflexion commune sur les paiements pour services environnementaux. Il s’agit d’un modèle économique qui pourrait permettre de rémunérer les agriculteurs pour leurs efforts pour préserver la biodiversité. L’agence VertigoLab et l’Association pour la Promotion d’une Agriculture Durable (APAD) sont venus présenter un projet d’une coopérative en viticulture, et le point de vue des agriculteurs.Le Club continuera par la suite d’explorer des pistes de solutions pour accompagner financièrement la transition agroécologique, comme le Commerce Équitable par exemple.
Un troisième chantier à lancer sur les attentes des consommateurs
Le Club AGATA a également ouvert la discussion sur les attentes des consommateurs sur la protection de la biodiversité.
Noé réalise actuellement une étude d’évaluation des informations disponibles sur ces attentes. En effet, le financement de la transition agroécologique passe aussi par un changement des comportements des consommateurs. Le Club cherche à identifier les informations (comme des données chiffrées sur la biodiversité préservée) qui peuvent orienter l’acte d’achat vers les filières qui font des efforts.