Retour sur le Congrès français de la nature à Marseille

Le 12 juin dernier s’est tenu à Marseille le Congrès français de la nature, rassemblant les représentants des organismes et institutions membres ainsi que les experts du Comité français de l’UICN. Cette édition avait pour objectif principal la préparation du Congrès mondial de la nature de l’UICN qui se déroulera également à Marseille en juin 2020. Fait remarquable, c’est d’ailleurs la première fois depuis la création de l’UICN en 1948 à Fontainebleau, que la France accueillera son Congrès mondial.
18 juin 2019
Le 12 juin dernier s’est tenu à Marseille le Congrès français de la nature, rassemblant les représentants des organismes et institutions membres ainsi que les experts du Comité français de l’UICN. Cette édition avait pour objectif principal la préparation du Congrès mondial de la nature de l’UICN qui se déroulera également à Marseille en juin 2020. Fait remarquable, c’est d’ailleurs la première fois depuis la création de l’UICN en 1948 à Fontainebleau, que la France accueillera son Congrès mondial.

Débattre les motions en vue du Congrès Mondial de 2020

En tant que membre du Comité français et du Secrétariat international de l’UICN, Noé a largement participé aux débats sur les 26 motions dont seront issues les propositions de recommandations qui seront discutées au niveau mondial en 2020. S’adressant à des tiers (Etats, ONU, Union Européenne, conventions et organisations internationales, ONG, collectivités locales, entreprises…), ces recommandations permettent d’influencer les orientations stratégiques de ces différentes instances internationales.

Noé a en particulier soutenu deux motions sur lesquelles notre ONG est fortement investie, la lutte contre le trafic organisé et le commerce illégal d’espèces sauvages et la demande de généralisation des techniques et pratiques alternatives à l’utilisation des pesticides.

Les motions soutenues par Noé

Pour ce qui concerne le trafic d’espèces sauvages, nous demandons notamment un renforcement de la pénalisation et du cadre réglementaire de ce trafic, ainsi qu’un renforcement de la formation des magistrats en charge de ces dossiers. Au cœur du sujet, nous sommes en effet malheureusement très régulièrement confrontés à ces problématiques dans le cadre de nos programmes d’actions de lutte contre le braconnage des antilopes et gazelles au Niger et au Tchad.

Quant à la question des pesticides et de leurs alternatives actuellement disponibles, nous demandons la mise en place de politiques incitatives favorisant l’usage des alternatives aux pesticides de synthèse, et ce dans les milieux agricoles et non-agricoles.

Noé soutiendra ces motions lors du Congrès mondial de 2020 qui précèdera de quelques mois la 15e Conférence des Parties de la Convention sur la Diversité Biologique (CDB) qui se tiendra en Chine et qui devra élaborer la nouvelle stratégie d’action à horizon 2030 (suite au bilan des 20 objectifs d’Aïchi fixés en 2010).

Nous travaillerons d’ici là à ce que ces sujets soient pris en considération par les Etats membres de la CDB et inscrits comme des engagements forts dans la lutte contre l’érosion de la biodiversité au niveau mondial.

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