En vue d’attribuer une valeur contraignante à la révision constitutionnelle et accélérer la sauvegarde de la biodiversité, la campagne « UrgenceBiodiversité » soutient ainsi l’ajout suivant dans la Constitution Française: « La République garantit la préservation de la diversité biologique, de l’environnement et la lutte contre le dérèglement climatique, son action ne pouvant faire l’objet que d’une amélioration constante. »
Loin des images d’espèces emblématiques en voie de disparition, la biodiversité dite« ordinaire » connaît un déclin accéléré en France : un oiseau sur trois a disparu des campagnes françaises en 17 ans[1], les populations de papillons ont été divisées par 2 depuis les années 70[2], laf aune des sols décline… et la liste est longue. Pourtant, ces espèces sont indispensables au bon fonctionnement des écosystèmes, facteur de résilience clé pour lutter contre le réchauffement climatique et nous adapter à ses conséquences.
Noé rassemble ainsi des personnalités telles qu’Esther Benbassa et Joël Labbé, sénateurs du groupe écologiste, Valérie Cabanes, Maud Lelièvre et Sébastien Mabile, juristes, mais aussi Camille Etienne, activiste pour le climat ou encore Nagui, Zazie, Mathieu Vidard et les leaders du groupe Shakaponk autour d’un mot d’ordre : La crise de la biodiversité est le grand défi du XXIème siècle au même titre que la crise climatique.
Pour soutenir cette proposition, Noé et les personnalités signataires invitent les citoyens à rejoindre la campagne grâce à un site dédié sur lequel une pétition permet de témoigner son soutien.
Mettre un terme aux régressions de la protection de l’environnement
Pointant le décalage entre les ambitions gouvernementales et les mesures adoptées, Noé souligne également la récurrence de régressions parmi lesquelles la ré-autorisation des insecticides néonicotinoïdes, le redémarrage du projet minier Montagne d’Or en Guyane, ou encore les dérogations au droit de l’environnement accordées aux préfets. Ainsi, par « … son action ne pouvant faire l’objet que d’une amélioration constante », Noé se saisit du débat parlementaire autour de la révision constitutionnelle pour demander la reconnaissance du « principe de non-régression », permettant de sécuriser les avancées acquises en matière de protection de la nature, point manquant y compris dans la Charte de l’Environnement[3].
En soulignant l’importance du verbe « garantir » dans notre proposition, la campagne lancée par Noé insiste également sur l’impératif de contraindre les politiques de sauvegarde de la biodiversité à une obligation de résultats, jusqu’à présent manquante, y compris dans la loi de reconquête de la biodiversité de 2016[4],dernière grande loi en date en la matière portée par l’actuelle ministre de l’Ecologie Barbara Pompili, alors Secrétaire d’État à la Biodiversité.
A propos de Noé
Noé est une association de protection de la nature, d’intérêt général et à but non lucratif, créée en 2001 par Arnaud Greth, son Président - Fondateur.
Elle déploie en France et à l’international des actions de sauvegarde de la biodiversité pour le bien de toutes les espèces vivantes, y compris de l’espèce humaine.
Pour cela, Noé met en œuvre des programmes de conservation d’espèces menacées, de gestion d’espaces naturels protégés, de restauration de la biodiversité ordinaire et des milieux naturels, de reconnexion de l’Homme à la nature, et de soutien aux activités économiques et aux organisations de la société civile favorables à la biodiversité.
www.noe.org
Yvon Chagué
Responsable de la campagne « Urgence Biodiversité »
ychague@noe.org
06.59.77.21.57
[1] https://lejournal.cnrs.fr/articles/ou-sont-passes-les-oiseaux-des-champs
[2] https://www.rustica.fr/biodiversite/l-effet-papillon-declin-biodiversite,13653.html
[3] La charte de l’environnement, texte à valeur constitutionnelle, fait déjà mention de la diversité biologique dans ses considérants : « Quel a diversité biologique, l'épanouissement de la personne et le progrès des sociétés humaines sont affectés par certains modes de consommation ou de production et par l'exploitation excessive des ressources naturelles ; » et fait mention du « droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé. » (Art.1) et « de l’obligation de toute personne à prendre part à la préservation et à l’amélioration de l’environnement. »(Art.2), sans pour autant évoquer le principe de non-régression du droit de l’environnement, qui n’a donc à ce jour pas de valeur constitutionnelle.
[4]https://www.actu-environnement.com/ae/news/loi-biodiversite-dispositions-controversees-compensation-ecologique-27264.php4
Une mobilisation pour attirer l’attention sur le déclin de la biodiversité ordinaire
Loin des images d’espèces emblématiques en voie de disparition, la biodiversité dite« ordinaire » connaît un déclin accéléré en France : un oiseau sur trois a disparu des campagnes françaises en 17 ans[1], les populations de papillons ont été divisées par 2 depuis les années 70[2], laf aune des sols décline… et la liste est longue. Pourtant, ces espèces sont indispensables au bon fonctionnement des écosystèmes, facteur de résilience clé pour lutter contre le réchauffement climatique et nous adapter à ses conséquences.
Noé rassemble ainsi des personnalités telles qu’Esther Benbassa et Joël Labbé, sénateurs du groupe écologiste, Valérie Cabanes, Maud Lelièvre et Sébastien Mabile, juristes, mais aussi Camille Etienne, activiste pour le climat ou encore Nagui, Zazie, Mathieu Vidard et les leaders du groupe Shakaponk autour d’un mot d’ordre : La crise de la biodiversité est le grand défi du XXIème siècle au même titre que la crise climatique.
Pour soutenir cette proposition, Noé et les personnalités signataires invitent les citoyens à rejoindre la campagne grâce à un site dédié sur lequel une pétition permet de témoigner son soutien.
« Alors que la crise climatique infuse la société civile et les discours politiques, la biodiversité n’est pas encore un enjeu que s’approprie citoyens et décideurs.Pourtant, il est essentiel de comprendre que la biodiversité est notre seule alliée pour lutter efficacement contre les changements du climat » confirme Arnaud Greth, Président-Fondateur de Noé
Mettre un terme aux régressions de la protection de l’environnement
Pointant le décalage entre les ambitions gouvernementales et les mesures adoptées, Noé souligne également la récurrence de régressions parmi lesquelles la ré-autorisation des insecticides néonicotinoïdes, le redémarrage du projet minier Montagne d’Or en Guyane, ou encore les dérogations au droit de l’environnement accordées aux préfets. Ainsi, par « … son action ne pouvant faire l’objet que d’une amélioration constante », Noé se saisit du débat parlementaire autour de la révision constitutionnelle pour demander la reconnaissance du « principe de non-régression », permettant de sécuriser les avancées acquises en matière de protection de la nature, point manquant y compris dans la Charte de l’Environnement[3].Vers une obligation de résultats en matière de protection de la nature
En soulignant l’importance du verbe « garantir » dans notre proposition, la campagne lancée par Noé insiste également sur l’impératif de contraindre les politiques de sauvegarde de la biodiversité à une obligation de résultats, jusqu’à présent manquante, y compris dans la loi de reconquête de la biodiversité de 2016[4],dernière grande loi en date en la matière portée par l’actuelle ministre de l’Ecologie Barbara Pompili, alors Secrétaire d’État à la Biodiversité.
« Nous défendons également par cette proposition une amélioration de l’exigence des mesures compensatoires ainsi que des évaluations environnementales, qui devra nécessairement s’accompagner de moyens accrus attribués aux administrations en charge du respect du code de l’environnement », souligne par ailleurs Valérie Collin, Secrétaire Générale de Noé.
A propos de Noé
Noé est une association de protection de la nature, d’intérêt général et à but non lucratif, créée en 2001 par Arnaud Greth, son Président - Fondateur. Elle déploie en France et à l’international des actions de sauvegarde de la biodiversité pour le bien de toutes les espèces vivantes, y compris de l’espèce humaine.
Pour cela, Noé met en œuvre des programmes de conservation d’espèces menacées, de gestion d’espaces naturels protégés, de restauration de la biodiversité ordinaire et des milieux naturels, de reconnexion de l’Homme à la nature, et de soutien aux activités économiques et aux organisations de la société civile favorables à la biodiversité.
www.noe.org
Contact presse
Yvon Chagué
Responsable de la campagne « Urgence Biodiversité »
ychague@noe.org
06.59.77.21.57
[1] https://lejournal.cnrs.fr/articles/ou-sont-passes-les-oiseaux-des-champs
[2] https://www.rustica.fr/biodiversite/l-effet-papillon-declin-biodiversite,13653.html
[3] La charte de l’environnement, texte à valeur constitutionnelle, fait déjà mention de la diversité biologique dans ses considérants : « Quel a diversité biologique, l'épanouissement de la personne et le progrès des sociétés humaines sont affectés par certains modes de consommation ou de production et par l'exploitation excessive des ressources naturelles ; » et fait mention du « droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé. » (Art.1) et « de l’obligation de toute personne à prendre part à la préservation et à l’amélioration de l’environnement. »(Art.2), sans pour autant évoquer le principe de non-régression du droit de l’environnement, qui n’a donc à ce jour pas de valeur constitutionnelle.
[4]https://www.actu-environnement.com/ae/news/loi-biodiversite-dispositions-controversees-compensation-ecologique-27264.php4