Considérer la nature comme notre alliée face au changement climatique

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COP 28 : la biodiversité, principale alliée du climat

Alors que se déroule la 28ème Conférence des Parties sur le Climat de l'ONU (COP 28) à Dubaï depuis le 30 novembre, Noé rappelle que climat et biodiversité sont liés. Stopper l’effondrement de la biodiversité est primordial pour répondre à l’urgence climatique.

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06 décembre 2023

Températures records, sécheresses extrêmes, incendies, inondations… L’année 2023 aura été une année hors normes. Aucun continent n’a été épargné par les impacts du changement climatique. En parallèle, la planète connaît un déclin foudroyant de la nature causé par l’activité humaine, on parle de 6ème extinction de masse. Ces deux crises sont étroitement liées l’une à l’autre et s’amplifient mutuellement.

Le changement climatique aggrave la perte de biodiversité en exerçant une pression supplémentaire sur les espèces végétales et animales. Et à l’inverse, la destruction des forêts, ou des océans qui absorbent les émissions de CO2 accentue le changement climatique.

Alors que la biodiversité est souvent reléguée au second plan lors des COP, Noé rappelle que les deux crises doivent être traitées ensemble, et la nature considérée comme notre alliée face à la crise climatique. Un accord mondial et historique sur la biodiversité adopté à Montréal il y a tout juste un an, oblige les États à prendre des mesures concrètes pour stopper et inverser la perte de la nature. Noé attend que les États présents à la COP 28 annoncent leurs plans pour mettre réellement en œuvre ces mesures. 

Un partenariat pour les écosystèmes forestiers, la nature et le climat en République du Congo

Organisée à Dubaï, l’un des pays qui a le pire bilan carbone au monde par habitant, cette COP suscite une vague de critiques de la société civile au regard notamment du nombre record de lobbyistes industriels présents sur place.
Pour autant chez Noé, nous restons optimistes et saluons la première bonne nouvelle en faveur de la biodiversité : de nombreux bailleurs privés et publics dont la France se sont engagés hier à aider la République du Congo à préserver son patrimoine naturel exceptionnel couvert de deux tiers de forêt via un soutien financier de 50M$. Deuxième forêt tropicale en termes de superficie, elle joue un rôle essentiel dans la séquestration de carbone, la préservation des écosystèmes et abrite de nombreuses espèces menacées dont 30% sont endémiques, comme l’éléphant des forêts.

Noé, qui assure la gestion déléguée du Parc national de Conkouati-Douli en République du Congo depuis avril 2021, salue ce partenariat. Celui-ci s’articule autour de 4 axes dont celui de soutenir et étendre le réseau d’aires protégées et conservées pour atteindre 30% de protection des terres et des mers d'ici 2030, en mettant l'accent sur les zones à haute
intégrité écologique, à forte biodiversité, les zones riches en carbone et le développement durable en faveur des communautés.

Noé sera aux côtés de la République du Congo pour la mise en œuvre concrète de cet axe via la gestion du Parc national de Conkouati-Douli constitué de 427 500 ha de zone maritime et 368 000 ha d’habitat terrestre et abritant la faune emblématique de l’Afrique centrale. Préserver cet écosystème est vital pour la biodiversité et le climat !  

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