La côte oubliée, c'est une biodiversité exceptionnelle à l'image de la nouvelle-calédonie
© David Massemin / Biosphoto

Restaurer des continuités écologiques sur la Côte Oubliée

En Nouvelle-Calédonie, une partie de la côte sud-est de la Grande Terre abrite une biodiversité exceptionnelle. 80% des espèces d’araucaria du territoire y ont trouvé refuge. Dépourvue de toute piste d’accès, on l’appelle la Côte Oubliée !
Oubliée ? Pas pour tout le monde ! 

La richesse biologique extraordinaire de la zone est gravement menacée. 

L’exploitation minière, conjuguée aux nombreux incendies et à la forte abondance de cerfs ont eu raison d’une grande partie de la forêt. Aujourd’hui, celle-ci est morcelée. Les échanges de pollen et de graines et les possibilités de déplacement des animaux entre les patchs résiduels sont limités.

Les fondations Franklinia, Albert II de Monaco, et la Province sud de la Nouvelle-Calédonie soutiennent Noé dans son projet ambitieux de restaurer les continuités écologiques de la Côte Oubliée en partenariat avec les membres des tribus situées en périphérie du territoire.

Mais la tâche est ardue. Dans ces forêts, plus de 1000 espèces végétales sont endémiques : elles n’existent que sur le territoire de la Nouvelle-Calédonie. Autant dire qu’elles ne sont pas bien connues de la communauté scientifique internationale. Dans ces conditions, toute action de conservation ou de restauration doit d’abord passer par une phase d’acquisition de connaissance. C’est chose faite avec la mission d’évaluation de la répartition et de la dynamique des peuplements d’araucaria de la Côte Oubliée.


Alors maintenant : place à l’action !

Cinq espèces du maquis minier adaptées aux conditions difficiles des zones dégradées sont en cours de production dans trois pépinières intégralement gérées par les membres des tribus. Elles pourront être utilisées pour restaurer les sites prioritaires après 18 mois de culture. Et la biodiversité n’est pas en reste ! Les graines de trente autres espèces vont être récoltées dans les prochains mois et viendront enrichir les plantations !

Vous souhaitez en savoir plus sur ce projet ou lui apporter votre soutien ?

  • Contactez Charline HENRY, Coordinatrice Pacifique Sud : chenry@noe.org