En 2019, l'IPBES (Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques) publiait
un rapport alarmant sur l'état de la nature dans le monde. Sur les 8 millions d'espèces animales et végétales estimées sur Terre, un million sont désormais menacées d'extinction.
A l'occasion de cette journée et alors que la planète vit l'une de ses années les plus difficiles face à la pandémie du Coronavirus, Noé a créé une campagne en ligne sur ses réseaux sociaux, campagne de communication participative et citoyenne où des dizaines d'amoureux de la nature s'expriment quant à la disparition de la biodiversité.
Ils nous confient quelle espèce, animale ou végétale, ils n'aimeraient pas voir disparaître et pour quelles raisons... La diversité des espèces mises en avant dans cette campagne témoigne de la diversité de la nature et des combats à mener pour la préserver : des petits mammifères de nos jardins en passant par les pachydermes du continent africain, tous méritent notre intérêt et notre engagement.
Découvrez ci-dessous, les participations d'Arnaud Greth et Valérie Collin, Président et Secrétaire générale de Noé, ainsi que tous les autres participants !
Arnaud Greth, Président de Noé. "Je n’imagine pas ma vie sans le phoque moine, phoque d’eaux chaudes et qui vit en Méditerranée. Autrefois présent dans les Calanques autour de Marseille et en Corse, il a disparu en France à cause des persécutions directes et de la pression humaine sur son habitat. C’est une des espèces de mammifères les plus menacées du monde. Imaginer son retour en France grâce à un projet de réintroduction serait merveilleux !"
Valérie, Secrétaire générale de Noé. "Je n’imagine pas ma vie sans les vaquitas, ou marsouins du Pacifique, qui sont actuellement l’une des espèces de mammifères marins les plus menacées. Il ne resterait qu’une vingtaine d’individus et si l’espèce disparait d’ici à peine quelques années, ce sera bien à cause de nous et des activités de pêche illégale dont ils sont les victimes collatérales alors qu’il existe des moyens de les protéger !"